Nutrania met le cap sur le monde
Lorsqu’ils ont démarré leur entreprise en 2005, Brahem Bouaou et son associé, Thomas Bator, avaient en tête d’exporter une partie de leur production à l’étranger un jour, mais ils ne s’étaient pas fixés d’échéancier. Dorénavant seul dirigeant de Nutrania, petite compagnie spécialisée en nutrition animale, M. Bouaou s’apprête à concrétiser cet objectif. « Un premier conteneur devra partir au plus tard le 31 décembre 2011. C’est le défi que j’entends relever cette année », mentionne le sympathique homme d’affaires.
Brahem Bouaou, dirigeant de l'entreprise Nutrania. Photothèque | Le Courrier ©
Cet agronome avant-gardiste a permis à Nutrania de se tailler une place dans le monde de l’alimentation animale en proposant une alternative naturelle aux facteurs de croissance utilisés dans les élevages traditionnels.
Ses produits de spécialité et ses prémélanges sont formulés sans farine animale, sans gras animal et sans antibiotiques (facteurs de croissance). « Je ne dis pas qu’il faut bannir les antibiotiques à tout prix. Ils sont utiles pour lutter contre certaines bactéries, mais je suis profondément convaincu qu’il y a moyen de repenser les élevages en fonction du bien-être animal ce qui, bien sûr, a un impact sur ceux qui mangent de la viande. Ça signifie, entre autres, d’éviter les piqûres et tout ce qui peut stresser l’animal », indique M. Bouaou. C’est cette façon de voir les choses qui a notamment guidé la création du Select-o-fer, un produit conçu spécifiquement pour les porcelets qui subissent un déficit en fer important, peu de temps après leur naissance. Administré oralement, il évite le recours aux traitements conventionnels qui se font par injection. Pour être certain que le porcelet a bien ingurgité la dose nécessaire, un colorant qui lui reste sur les babines pendant quelques heures, permet aux éleveurs d’identifier ceux qui l’ont absorbée.
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